jeudi 8 mai 2008
Un petit dictionnaire d'auteurs tunisiens (francophones)
Je propose le petit dictionnaire suivant :
Anouar Attia est né en 1939 à Mateur. Il est enseignant d'anglais à l'université.On lui doit "De A jusqu'à T ou Reflets changeants sur Méditerranée",ainsi que "Hayet ou la passion d'elles".
Hele Bebi est née le 1er avril 1948 à Tunis, elle est agrégée de lettres et enseignela littérature à l'université de Tunis, puis elle travaillepour l'unesco à Paris où elle habite.
Elle publie en 1982 un essai politique, le désanchantement national : un essai sur la décolonisation,avant son premier roman, l'oeil du jour, récit autobiographique.Itinéraire de Paris à Tunis, reprend ces thèmes.Dans une écriture personnelle. Elle publie en 1994 un essai, l'Art contre la culture : Nûba, dans la collection intersignes/essai.
Né à Kasserine en Tunisie, poète, essayiste et universitaire, Tahar Bekri réside en France depuis 1976, d'abord comme exilé politique.Il s'adonne aussi bien à la création littéraire, qu'à la recherche sur leslittératures du Maghreb. IL participe à diverses revues et enseigne à l'université de Nanterre-Paris X.
Premier recueil de poèmes en 1978, poèmes, puis il publie en 1979, Exils. Il écrit en françaiset en arabe, le chant du roi errant (1985), le laboureur du soleil (1983), le coeur rompu aux océans (1988), les chapelets d'attache (1993).
Né à Tunis en 1947, Slaheddine Bhiri arrive à 18 ans à Paris où il exrce divers métiers.
Ses romans : L'espoir était pour demain, Le Palestinien, De nulle part, expriment un désir de paix etprêchent le pardon.
D'origine tunisienne et française, Hédi Bouraoui (1932-) est depuis longtemps citoyen Canadienet défenseur de la francophonie. De formation franco-américaine, diplomé de l'université de Toulouse, il a obtenu son doctorat de cornell university, et est titulaire de la chaire de littérature comparée à New York University. Critique littéraire, romancier, poète, ses recueils -Tremblé (1969), Eclate module (1972), Haituvois (1980), Arc-en-terre (1992).
Enseignant de littérature française et négro-africaine en Tunisie, Ridha Bourkhis (1956-) a travaillé comme pigistedans différents journaux tunisiens. Il est installé en France.
Jeune, il a beaucoup écrit en arabe. Dans son recueil : Chutes et blessures, il écrit français. En 1995, il publie une étude de Tahar Ben Jelloun chez l'harmattan.
Né à Hammam-Sousse, poète, romancier, épris de théâtre, Hafedh Djedidi (1954-) enseigne à la faculté des lettres de Sousse et collabore à la page culturelle du quotidien tunisien Le temps. Il a obtenu le premier prix de poésie de l'ACCT en 1985 avec son recueil : Rien que le fruit pour toute bouche.Il est lauréat du concours littéraire de l'ACCT pour son roman : Le cimeterre ou le souffle du vénérable, en 1988.
Tarak Essaker est né à Gafsa en 1958. Il vit à Liège depuis 1978. Homme de cinéma et de théâtre, il est aussi poèteet a publié en Belgique plusieurs recueils de poésie.
Il a publié : La prairie des inquiétudes.
Salah Garmadi est né à Tunis en 1933 et est décédé accidentellement en 1982. Après des études supérieures en anglais et une agrégation d'arabe, il se spécialise dans la recherche linguistique. Il est parmi les fondateurs du CERES.
Linguiste, il s'est partagé entre la recherche en linguistique comparée,les problèmes de l'arabisation et la traduction en arabe d'ouvrages de linguistique et de romans de Malek Haddad, Rachid Boudjedra et Tahar Ben Jelloun.
Il écrit des nouvelles et des poèmes. Il a publié chez l'Harmattan : Nos ancêtres les bédouins.
Né à Mahdia en 1946, Moncef Ghachem est un des meilleurs poètes tunisiens de langue française de sa génération.Il est également traducteur en arabe de poètes français contemporains, et journaliste à Tunis depuis 1981.Né dans une famille de pêcheurs.Il a publié entre autres : Cap Africa.
Né à Takrouna en 1922, romancier, nouvelliste et traducteur, Tahar Guiga a contribué au développement du mouvement littéraire et culturel en Tunisie.Depuis 1940, il a publié des nouvelles, des articles et études en arabe qui ont paru dans deux revues tunisiennes : qisas et el fikr.Sept de ses nouvelles ont été traduites en français dont cinq par l'auteur lui-même.
Né en 1941 à Bou Merdès en Tunisie, Majid el Houssi vit en Italie depuis 1962.Après des études à l'université de Padoue, il devient professeur de linguistique française à la faculté des lettres.
Il a publié des essais, en particulier sur le théâtre en Tunisie, et plusieurs recueils de poèmes parmi lesquels :Imagivresse (1973), Iris Ifrikia (1981), Ahmeta O (1981).Son premier roman : Le verger des poursuites.
Né en Tunisie en 1959, Aymen Jebali est chirurgien. Son livre Justice pour tous, raconte le destin d'un homme qui refuse l'injustice et la médiocrité.
Né à Tunis en 1945, agrégé de lettres modernes, Hédi Kaddour vit en France où il est professeur.Il a écrit plusieurs recueils de poésie dont : Jamais une ombre simple (1994) dont le titre est extrait d'un texte de René Char.
Nadir Chems est le pseudonyme de Mohamed Aziza (1940-), il est né à Tunis d'un père d'origine andalouse et d'une mère d'origine ottomane.Etudes supérieures de droit et de lettres à Paris. Homme de double culture, la diversité de son talent lui vaut la réussite.Il a publié : l'astrolabe en 1980, le livre des célébrations en 1983, les portiques de la mer en 1990.
Né à Tunis en 1948, Raouf Raïssi vit en France où il dirige les éditions Arcantère.Il publie : parti pris, puis le silence de l'absent en 1984.
Amina Saïd (Tunis, 1953) a fait des études de langue et de littérature à La Sorbonne.Elle écrit des poèmes et des nouvelles. Prix Jean-Malrieu en 1989 pour : Feu d'oiseaux.
Né à Moknine, Rafik Ben Salah a suivi des études de lettres et de journalisme à Paris. Il est professeur de français et d'histoire en Suisse.
Retour d'exil est son premier roman qui lui vaut le prix génération 2001 pour la meilleureoeuvre franco-maghrébine. La prophétie du chameau (1993) a été publié en Suisse.
Né à Métouia en 1932 dans le sud tunisien, Amor Ben Salem est chercheur au CERES et historien de la littérature tunisienne contemporaine. Il a écrit plusirurs romans, des pièces de théâtre et des nouvelles.On lui doit : Le patriarche, publié à Tunis en 1984 et traduit en 1993.
Taïeb Sbouai est né à Kairouan en 1949. Il publie en 1985 : La femme sauvage de Kateb Yassine, essai de lecture active. Le rêve suspendu est sa première pièce de théâtre.
Lotfi Selmi (Tunis, 1963) vit en France. Il est enseignant.Il a publié : Une voix dans la nuit en 1995.
Pseudonyme d'un auteur qui a assumé de hautes responsabilités, il a publié des essais et des romans en français. Il a publié un roman :Vent d'émeute en 1987.
Mustapha Tlili (Feriana, 1937) est né dans une famille d'origine andalouse.Il a étudié la philosophie et la science politique à Paris, New York et Harvard. Il réside à Paris depuis 1982.
Ses romans sont : La rage aux tripes (1975), Le bruit dort (1978), Gloire des sables (1987), La montagne du lion (1988).
Emna Bel Haj Yahia (1946-) a enseigné la philosophie et se consacre désormais à l'écriture et à la traduction.Elle a été directrice du mensuel féminin : Nissa.
Elle a publié entre autres : Chronique frontalière, où elle s'intéresse à la condition des femmes arabes d'aujourd'hui.On lui doit aussi : l'étage invisible.
Je m'arrêterai là, aujourd'hui !
jeudi 29 novembre 2007
Article publié !
Je suis hyper content : mon article sur ce que j'ai appelé les suites de Fermat, les séries de Fermat, les nombres de Fermat et leurs applications a été accepté. En fait, Fermat n'y est pour rien, ces suites, séries et nombres sont ma découverte. Maintenant, il ne reste plus qu'à faire de même avec le théorème des rayons primaux !
Il y a des gens qui croient que je suis un génie à cause de ces découvertes : ils ignorent combien j'ai travaillé pour en arriver là ! Il est vrai que mes démonstrations sont mises à prix, je ne cherche qu'à transmettre le savoir, je ne demande pas à être récompensé.
dimanche 28 octobre 2007
Rupture, enfin !
Il n'est pas facile de rompre : on se pose des questions, on tergiverse, on s'inquiète, on s'angoisse. Mais, il faut croire qu'elle cherchait elle aussi une échappatoire. Nous asphyxions tous les deux, nous avions du mal à respirer ensemble. Nos relations n'étaient pas saines. Enfin, c'est fini ! Avec A. tout est difficile ou facile : elle est totalement imprévisible, je n'arrive jamais à savoir ce qu'elle veut. La raison en est qu'elle ment beaucoup. Avec M., l'histoire n'a même pas commencé, il n'y a tout simplement pas d'histoire.
Concernant mon travail, mon livre édité par une maison que j'apprécie, est en voie de finition. Question maths, j'ai envoyé presque le même article à deux revues qui ont toujours refusé de me publier précédemment. Je fais de la théorie des nombres et je suis en mauvaise réputation auprès des revues spécialisées, parce que j'ai osé envoyer une démonstration presque élémentaire du théorème de Fermat. Cette démonstration, même moi, je n'y tiens plus : elle est juste, mais il y a trop de démonstrations de ce théorème. Enfin, espérons qu'avec le temps, on oubliera ce détail.
vendredi 26 octobre 2007
Que de complications !
A. ne m'amuse plus ! J'ai voulu l'aider, je veux encore l'aider, mais elle coûte trop cher ! Je m'explique : payer nos deux consommations tous les jours au café et au restaurant, je ne peux pas ! Je veux rompre, même si elle va se retrouver à la rue, avec, en plus, la confiance en elle et en moi qui vont s'évaporer ! Cela ne peut plus continuer ! Mais, j'ai des remords : que va-t-elle devenir ? Si je la présente à ma soeur ? J'ai peur de la réaction de cette dernière : elles risquent de se rejeter !
M. refait surface. Je ne peux avoir de relation d'amitié avec elle. Elle a des cousins mesquins qui la protègent comme si elle était une réincarnation de Mona Lisa. Je laisse tout tomber. Je n'ai jamais été amoureux de A., M., ou G. C'était juste un fantasme, le fantasme de trop ! Je tire ma révérescence. Ce blog témoigne que mes intentions ont toujours été bonnes, mais que je ne comprends toujours pas les femmes.
Il faut aussi que je parle mathématiques : Je viens de boucler une nouvelle démonstration de la conjecture des rayons primaux ! La version envoyée aus journaux est-elle fausse pour autant ? Je ne le crois pas ! Mais, mon théorème est subtil, peu de mathématiciens ont été capables de me comprendre. Dommage !
lundi 22 octobre 2007
Portable offert, portable perdu !
Je lui ai fait cadeau d'un portable et elle l'a perdu dans un taxi. Je ne l'ai pas vue depuis trois jours, j'étais presque content d'être revenu à ma vie de célibataire endurci. Or, ne voilà-t-il pas que son numéro sonne et qu'elle répond. Je lui en ai offert un autre, pour ses beaux yeux. Où me mène-t-elle ? Nous sommes sortis pour boire un café et voilà qu'elle a faim. Je paie, sinon, qui va payer ? Elle s'imagine sans doute que j'ai une machine à fabriquer des dinars. Où vais-je ? Dois-je rompre ? Cela me fait mal de l'abandonner à son sort ! Et, puis, elle n'a peut-être, peut-être, que moi.
jeudi 18 octobre 2007
Beau fixe
Oui, le ciel est bleu. A. rime de nouveau avec Amour. Je crois qu'elle m'aime aussi et dire que nous ne sortons ensemble que depuis quatre jours. Nous avons même évoqué le mariage. N'y a-t-il pas de risque à épouser une femme deux fois moins agée ? C'est si compliqué et si facile à la fois ! Mais, hélas, je paie les pots cassés : elle m'a demandé de l'aider à trouver du travail. En attendant, je l'aide du mieux que je peux. Puisse-t-elle m'aimer pour moi et non pour mon argent. Je n'en ai pas des masses, il faut qu'elle comprenne. Ma mère est opposée au mariage : pour elle, c'est de la folie. Il faut que j'en parle à mes soeurs.
mercredi 17 octobre 2007
Complications
A. ne rime plus avec Amour, mais avec Amitié ! Dommage, j'aimais tant avoir une petite amie de 23 ans. Trop de choses nous séparent. J'ai un gros chagrin.
J'ai revu M. Elle m'a bien dit bonjour, mais, par la suite, elle m'a ignoré. Elle cachait son bleu regard derrière des lunettes sombres. Je suis privée de toutes. Il fallait s'y attendre, on ne peut être aimé comme on aime. Il y a trop de concurrents, ils tournoient tous autour d'elles. Comment s'en étonner ? Ainsi est la vie !
Inscription à :
Articles (Atom)